Le trois mâts Mercator |
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Quelques images quotidiennes à bord d’un trois-mâts tournées dans les mers australes au cours d’une croisière du navire école «Le Mercator». Nous montrons comment les élèves de l’école supérieure de navigation d’Anvers achèvent leur éducation de marins. On ne saurait mieux dire que le carton explicatif qui ouvre le film le résume parfaitement. Le film est découpé en séquences qui portent un titre: la sonde, la Fabrication des cordages, l’entretien, le passage de la ligne, le sextant, la Fabrication des voiles, etc. Les plus longues d’entre elles, celles qui font appel à un travail collectif sont portées par une chanson qui reprend les grands thèmes des complaintes de marins, folklore de la mer dont les sonorités un peu mélancoliques se retrouvent dans la musique de Maurice Jaubert. Henri Storck et John Fernhout toujours fidèles à leur fascination des gestes et du travail des hommes proposent un descriptif de la navigation à voile, de la rigueur, de la précision de tous les rituels nécessaires à la bonne marche d’un navire… Mais les gestes du travail s’ils sont d’une force égale à celle qui les capte dans les grands films soviétiques, ne sont pas ici porteurs d’idéologie mais d’anthropologie. Les plans filmés très serrés cadrent d’une manière abstraite et dans une esthétique géométrique toutes les actions. Les formes des voiles, les lignes des cordages, les alignements de marins, la mise en perspective ou en plongée, découpent l’espace avec la rigueur d’une composition picturale. (Fonds Storck : http://fondshenristorck.be/henri-storck/filmographie-hs/alphabetique-hs/le-trois-mats-mercator/) |
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