Haut-de-masque de faucon. Coiffure de danse à port frontal

Répartis en deux groupes matrilinéaires (Corbeau et Aigle) et en cinq clans, la tribu des Tlingits vit au nord-ouest de la côte pacifique, en territoire canadien. Représentant une lignée de la tribu, ce masque sortait lors du Potlatch, cérémonie organisée lors d’événements sociaux tels des mariages, des naissances ou des funérailles. C’était l’occasion, pour les puissants de la tribu, d’afficher leur fortune (redistribution économique) et leur statut (filiation) et, par-là, d’accroître leur prestige. Si le Gouvernement fédéral interdit les Potlatchs de 1884 à 1951, l’article 35 de la Loi constitutionnelle canadienne les a réhabilités en 1982, mais ils n’ont plus la même ampleur que jadis. Masque en bois sculpté en demi-cercle dans une seule pièce de bois. Touffes de cheveux humains attachées symétriquement en arrière des yeux. A l'arrière du masque est fixé un bandeau de cuir permettant le maintien de la coiffure sur le front. Utilisé lors des fêtes d'hiver et lors des pottlachs. En 1980, un masque semblable de confection récente est utilisé pour la danse de l'aigle pendant l'équinoxe de printemps par un danseur Haïda par Reg Davidson.

Matériaux et techniques : Bois sculpté polychromé, cheveux humains, cuir. Dimensions : 16 × 23 × 25 × 19 cm de diamètre.

La seconde illustration est un aperçu 2D d'une acquisition numérique 3D.